Source text in English | Translation by Andreas3002 (#8762) |
I remember reading once that some fellows use language to conceal thought, but it's been my experience that a good many more use it instead of thought. A businessman's conversation should be regulated by fewer and simpler rules than any other function of the human animal. They are: Have something to say. Say it. Stop talking. Beginning before you know what you want to say and keeping on after you have said it lands a merchant in a lawsuit or the poorhouse, and the first is a short cut to the second. I maintain a legal department here, and it costs a lot of money, but it's to keep me from going to law. It's all right when you are calling on a girl or talking with friends after dinner to run a conversation like a Sunday-school excursion, with stops to pick flowers; but in the office your sentences should be the shortest distance possible between periods. Cut out the introduction and the peroration, and stop before you get to secondly. You've got to preach short sermons to catch sinners; and deacons won't believe they need long ones themselves. Give fools the first and women the last word. The meat's always in the middle of the sandwich. Of course, a light butter on either side of it doesn't do any harm if it's intended for a man who likes butter. Remember, too, that it's easier to look wise than to talk wisdom. Say less than the other fellow and listen more than you talk; for when a man's listening he isn't telling on himself and he's flattering the fellow who is. Give most men a good listener and most women enough note-paper and they'll tell all they know. Money talks -- but not unless its owner has a loose tongue, and then its remarks are always offensive. Poverty talks, too, but nobody wants to hear what it has to say. | Je me souviens d'avoir lu une fois que certains se servent de la langue pour masquer la pensée, mais j'ai fait l'expérience qu'il y en a beaucoup plus qui l'utilisent à la place de la pensée. La conversation d'un homme d'affaires devrait être conditionnée par des règles moins nombreuses et plus simples que toute autre fonction de l'animal humain. A savoir: Avoir quelque chose à dire. Le dire. Arrêter de parler. Commencer avant de savoir ce qu'il veut dire, continuer après l'avoir dit, conduit un homme d'affaires directement a tribunal ou à l'hospice, le premier étant un raccourci vers le second. J'ai un service de contentieux ici et cela coûte beaucoup d'argent, mais c'est pour empêcher que j'aille devant les tribunaux. Pas de problême si vous abordez une fille ou si vous conversez avec des amis après le dîner comme lors d'une promenade scolaire dominicale avec arrêt pour cueillir des fleurs ; au bureau cependant vous devez faire des phrases le plus courtes possible d'un point à l'autre. Abrégez l'introduction et la péroraison, et arrêtez avant d'arriver à cette dernière. Il faut prononcer des courts sermons pour attraper les pécheurs, et les ecclésiastiques eux-mêmes ne croient pas qu'ils ont besoin d'en faire de longs. Laissez les sots prononcer le premier mot et les femmes le dernier. La viande est toujours au milieu du sandwich. Bien sûr, un peu de beurre de chaque côté ne fait pas de mal s'il est destiné à quelqu'un qui aime le beurre. Souvenez-vous aussi qu'il est plus facile de paraître sage que de parler sagement. Dites-en moins que l'autre et écoutez plus que vous ne parlez ; car quand on écoute on ne se trahit pas et on flatte la personne qui parle.Donnez à la plupart des hommes un bon auditeur et à la plupart des femmes suffisamment de papier à lettre et ils vous diront tout ce qu'ils savent. L'argent parle -- mais seulement si son possesseur a la langue leste, et dans ce cas ses remarques seront toujours offensantes. La pauvreté parle aussi, mais personne ne veut entendre ce qu'elle a à dire. |