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French to English: Preface to the biography of François-Xavier Ortoli. L'Europe, quel numéro de téléphone? General field: Art/Literary Detailed field: Government / Politics
Source text - French Préface
La vie et l’action de François-Xavier Ortoli se confondent. Riches, autant que constructives, elles sont visionnaires dans leur art des passages entre les continents et les temps. Comment, en effet, ne pas y voir un pont, non seulement de l’Asie de son enfance à l’Europe, mais aussi de notre passé vers notre avenir ?
La qualité impressionnante de ses archives désormais détenues par l’Institut universitaire européen de Florence, témoigne de cette richesse et de la nécessité du travail de mémoire qui lui est consacré par cette biographie.
Homme engagé et de conviction, François-Xavier Ortoli a mis une intelligence et un talent politique reconnus, et sans failles, au service de l’idéal européen, et ce, dès l’origine. Car, depuis les travaux préparatoires du traité de Rome auxquels il participera, il restera d’une fidélité absolue à cet idéal.
L’édition de cette biographie est la bienvenue pour saluer sa carrière d’exception. Plusieurs fois ministre en France, c’est néanmoins à l’Europe qu’il dédiera ses convictions. En 1958, il devient le premier directeur général du marché intérieur, un poste stratégique qu’il occupe à 33 ans. Quelques années plus tard, il est appelé à présider la première Commission européenne dans une Communauté élargie à neuf Etats membres. Il devient ensuite vice-président de cette institution, chargé des affaires économiques et financières, poste où il posera les premiers jalons de ce qui est aujourd’hui l’Union économique et monétaire.
Il trouvera dans la Commission européenne l’outil capable de transcender, dans le respect de l’intérêt général européen, les particularismes des intérêts des Etats membres, tout en édifiant un projet politique d’envergure, où tout était à inventer.
Il me semble utile aussi que cet ouvrage revienne en détail sur le contexte dans lequel François-Xavier Ortoli a exercé ses deux mandats successifs. Sur fond de turbulences monétaires, le choc pétrolier de 1973 plonge l’Europe et le monde dans la première grande crise économique de l’après-guerre. Sur le plan politique européen, les évolutions sont aussi importantes : la Communauté, en plein essor, connaît son premier élargissement, en passant de six à neuf Etats membres ; une nouvelle institution entre en scène, le Conseil européen, tandis que le Parlement européen se voit renforcé par l’élection au suffrage universel.
Au cœur de ces évolutions, François-Xavier Ortoli fait avancer avec détermination des chantiers politiques qui, aujourd’hui encore, restent fondamentaux pour la construction européenne.
Je pense à la création des fonds structurels dans le cadre de la politique de cohésion. Je pense à la définition d’une véritable politique de développent, avec la première convention de Lomé, signée en 1975. Je pense à l’amorce d’une politique méditerranéenne et de relations avec l’Amérique latine et l’Asie. De son adolescence passée sur le contient asiatique, de la guerre qu’il a vécue dans ce que l’on appelait alors l’Indochine, François-Xavier Ortoli a rapporté une vision. Une vision d’un monde globalisé, une expérience déterminante qui a contribué à la mise en place des fondements de notre action extérieure et qui font encore référence aujourd’hui.
Comment ne pas voir, non plus, la continuité entre nos débats d’aujourd’hui et ceux d’hier, lorsque l’on se penche sur les autres domaines politiques clés dans lesquels l’action patiente et tenace de François-Xavier Oroli a permis de faire des avancées considérables : la construction de l’Union économique et monétaire, l’ébauche d’une nouvelle coordination des politiques économiques entre les Etats membres, ou encore l’impulsion donnée à l’idée d’une politique commune de l’énergie.
A quelques décennies d’intervalle, les premiers jalons de ces politiques demeurent une référence. François-Xavier Ortoli, par la force de sa conviction et de son engagement, nous a ouvert la voie dans bien des domaines.
La Commission européenne, dont il défendait ardemment et brillamment le rôle, reste le moteur du projet européen. Elle reste l’interlocuteur privilégie de tous les Etats membres – anciens et récents, grands et petits, riches et moins riches. Elle maintient le cap de l’intérêt général européen. Elle est le porte-voix de la méthode communautaire. Elle assume pleinement son pouvoir d’initiative pour faire avancer la construction européenne avec pragmatisme. Elle assume avec vigilance sa responsabilité première qui est de défendre le projet européen, dans le respect de la lettre et de l’esprit des traités.
J’ai eu l’immense plaisir de rencontrer pour la première fois François-Xavier Ortoli lors d’une cérémonie organisée en 2005, en présence d’anciens présidents de la Commission européenne. Je venais d’entamer mon premier mandat. J’étais très désireux d’entendre ses avis éclairés. François-Xavier Ortoli m’a impressionné par la profondeur de ses analyses, par l’intelligence de sa vision de l’Europe et par sa fraîcheur d’esprit.
Nous avons aussi beaucoup parlé de culture, une passion partagée. Quelque temps après cette rencontre, d’ailleurs, il m’a fait parvenir un cadeau. Ce n’était pas un ouvrage sur le marché intérieur ou la politique énergétique, mais une anthologie de la poésie française ! Il s’agissait de l’ouvrage qu’il avait reçu des mains mêmes du président Pompidou pour lequel il avait été, si longtemps, un compagnon de route précieux.
C’est un honneur pour moi de m’inscrire dans les pas d’un homme aussi illustre que François-Xavier Ortoli et, de lui rendre l’hommage qu’il mérite, en rédigeant la préface de sa biographie. C’est pourtant à lui que je laisse le mot de la fin : « Il en est du combat européen comme de tous les combats. Il ne se gagnera pas sans passion. Mais il ne se gagnera pas non plus sans cette fameuse volonté politique qui, après tout, n’est que le nom pompeux pour la ténacité de tous les jours. »
Passion, volonté politique et ténacité – c’est dans cet état d’esprit que François-Xavier Oroli a prolongé l’œuvre des pères fondateurs et apporté sa pierre à l’édifice européen. Son action est une source d’inspiration pour tous ceux qui aiment l’Europe et qui veulent la voir avancer un peu plus chaque jour. Nous tous, Européens, devons continuer à faire vivre ce qu’il nous a laissé en partage : sa vision d’une Europe évoluant dans un monde global et transcendant les intérêts particulier au service d’un intérêt général européen commun.
José Manuel Durāo BARROSO
Président de la Commission européenne
Translation - English Preface
The life and work of François-Xavier Ortoli are inseparable. They are equally rich and constructive as well as visionary in their passage between time and the continents. In fact, how can we not see a bridge connecting his childhood in Asia to Europe, but also connecting our past to our future?
The remarkable quality of his records, now held by the European University Institute in Florence, bears witness to their richness and the extraordinary efforts made to recover his memories presented in this biography.
A man of commitment and conviction, François Xavier Ortoli put his intelligence and outstanding political talent to the service of the European ideal from the very beginning. He remained totally loyal to this ideal ever since his participation in the preparatory work for the Treaty of Rome.
We welcome this edition of his biography to commemorate his exceptional career. Though he held several ministerial positions in France, it was towards Europe that he directed his inner convictions. In 1958, at age 33, he was first to occupy the strategic position of Director General of the Internal Market. A few years later, he was called upon to preside the first European Commission in an enlarged community of nine Member States. Thereafter, he became Vice President for Economic and Monetary Affairs, a position that enabled him to lay the foundation for today’s European Economic and Monetary Union.
At the European Commission, he uncovered, in line with general European interest, a method capable of transcending the needs of individual Member States, while building at the same time a major political project, yet to be invented.
It is worth noting that this account considers in detail the context in which François-Xavier Ortoli exercised his two successive terms. The 1973 oil crisis, which took place during a period of financial turmoil, plunged Europe and the world into its first major economic crisis since the Second World War. European political developments are also worth noting: the Community was in full boom and enjoying its first enlargement, moving from six to nine Member States; a new institution, the European Council, entered the scene; while the European Parliament was being strengthened by a universal suffrage election.
Amidst these developments, François-Xavier Ortoli moved forward aggressively on political issues, which still today remain vital for the building of Europe.
I am referring to the creation of structural funds under the cohesion policy. I am thinking of the definition of an effective development policy signed in 1975 at the first Lomé Convention. I am also thinking of the initiation of a Mediterranean policy and relations with Latin America and Asia. From his time spent on the Asian continent during his adolescence, from his experience in the war in the region then known as Indochina, François-Xavier Ortoli brought back a vision, a vision of a globalized world. His experience was instrumental in setting up the basis for the EU’s external action, still valid today.
How can we not fail to see the continuity between our discussions today and those of yesterday when we reflect on other key political issues that brought significant progress thanks to François-Xavier Ortoli’s persistent and tenacious action: the construction of the Economic and Monetary Union, the drafting of new economic coordination policies between Member States, or even the new momentum given to the idea of a common energy policy.
After just a few decades, the groundwork for these policies continues to be a valid reference today. François-Xavier Ortoli, through the power of his convictions and commitment, paved the way in several areas.
The European Commission, whose role he defended fervently and brilliantly, remains the driving force of the European project. It remains the principal interlocutor for all Member States – old and new, large and small, rich and less rich. It firmly pursues an aim of general European interest. It acts as the voice of the Community method. It fully assumes its political power of initiative to pragmatically promote the building of Europe. It exercises with diligence its primary responsibility, which is to defend the European project, respecting the letter and spirit of the Treaties.
I had the great pleasure of meeting François-Xavier Ortoli for the first time at a ceremony held in 2005 with former presidents of the European Commission. I had just started my first mandate. I was keen to hear his informed views. François-Xavier Ortoli impressed me by the depth of his analysis, the intelligence of his vision of Europe and his fresh spirit.
We also talked at length about culture, a shared passion. Sometime after the meeting, he sent me a gift. It was not a book on the internal market or energy policy, but an anthology of French poetry! It was a book he had received from the hands of President Pompidou for whom he had been for so long, a precious fellow companion.
It is an honour for me to walk in the footsteps of a man as celebrated as François-Xavier Ortoli and to pay him the tribute he deserves by writing the preface to his biography. Yet it is to him that I leave the last word: “The European combat is similar to all combats. It will not be won without passion. But it will also not be won without political will, which is after all just a pompous term for daily perseverance.
Passion, political will and perseverance – it is in this spirit that François-Xavier Ortoli continued the work of his predecessors, adding a brick to the European edifice. His work is a source of inspiration to all those who love Europe and who want to see it progress every day. All Europeans should help keep alive the heritage he left them: his vision of Europe advancing in a global world and transcending individual interests for the common European interest.
José Manuel Durāo BARROSO
President of the European Commission
French to English: L'état de l'économie française General field: Bus/Financial Detailed field: Economics
Source text - French L'état de l'économie française
L’éclatement de la crise des subprime à l’été 2007 et ses répercussions sur l’activité réelle en 2008 ont placé le PIB français sur une trajectoire atypique depuis sept ans. Avec un niveau de PIB au premier trimestre 2015 supérieur de seulement 1,9% à celui du dernier pic cyclique daté du premier trimestre 2008, soit, rapporté à la durée, un taux de croissance annuel quasi nul (+0,3 %), la phase actuelle surprend par sa durée. Si l’on rapporte la richesse créée par l’économie à la population, le constat est plus sombre encore, avec un recul du PIB par tête de 1,4 % en sept ans. Cette situation est inédite en France : les reprises observées dans le passé ont toujours ramené, après sept ans, le PIB largement au-dessus de son pic d’avant crise.
Pourtant, la capacité de croître de l’économie française n’a pas disparu. Après la récession, le PIB s’est retourné à la hausse entre la seconde moitié de 2009 et le premier trimestre 2011, marquant par là un mouvement de rattrapage sous l’effet des plans de relance mis en place pour contrer la spirale dépressive et de la réanimation du commerce mondial.
De l’ensemble des pays industrialisés, la France est le pays, avec les Etats-Unis et l’Allemagne, qui s’est le mieux sorti des deux premières phases de la crise – la récession puis la période de rattrapage achevée au début de 2011. D’abord, la récession a été moins forte en France que chez ses partenaires européens. Ensuite, le rebond a permis à la France, comme à l’Allemagne et aux Etats-Unis, de retrouver son niveau de PIB d’avant crise.
La reprise s’est brutalement interrompue dans la première moitié de 2011 quand l’économie française, sous l’effet principal du basculement des politiques budgétaires européennes dans l’austérité, est entrée dans une phase de quasi-stagnation. Mais, là encore, en faisant du sur-place, la France affiche des évolutions moins mauvaises que l’Italie et l’Espagne. L‘Hexagone accuse un retard modéré vis-à-vis de l’Allemagne depuis 2008, mais ces deux poids lourds de la zone euro sont tous deux largement distancés par les Etats-Unis. L’austérité, qui n’a pas épargné les Etats-Unis, y a été moins virulente qu’en France et l’économie américaine a aussi bénéficié d’une politique monétaire très agressive s’appuyant sur des leviers non conventionnels, d’un dollar bas et d’une énergie bon marché avec l’exploitation du gaz et du pétrole de schiste.
De plus, elle n’a pas été directement affectée par la crise des dettes souveraines qui a secoué la zone euro. Le Royaume-Uni, qui a aussi mis en place des politiques d’austérité, mais qui a conduit une politique monétaire autonome plus expansionniste que celle de ses voisins de la zone euro, a pu préserver un sentier d’expansion positif depuis 2012, ce que n’a pas su faire la zone euro.
Translation - English The state of the French economy
The bursting of the subprime housing bubble in summer 2007, and its repercussions on real economic activity in 2008, placed France’s GDP on an unusual path for seven years. The current duration of the crisis is surprising. GDP in the first quarter of 2015 was higher by only 1.9% compared to its last cyclical peak in the first quarter 2008, showing an annual growth rate close to zero (0.3%) based on this period. If we compare the economy’s wealth creation to its population, the situation is even bleaker. GDP per capita declined by 1.4% over seven years. This situation is unprecedented in France. After seven years, past recoveries have always brought the GDP level well above its pre-crisis peak.
Yet the French economy’s capacity to grow has not disappeared. After the recession, GDP edged upwards between the second half of 2009 and the first quarter of 2011. The economy was thus able to catch up thanks to stimulus packages introduced to counter the downward spiral and resuscitate international trade.
Compared to other industrialized countries, France, with the United States and Germany, came out better from the first two phases of the crisis: the recession and the catch-up phase ending in early 2011. At first, the recession was less marked in France than in other European countries. Later, the rebound allowed France, as well as Germany and the United States, to resume their pre-crisis GDP levels.
The recovery was brutally interrupted in the first half of 2011 when the French economy, in the grip of Europe’s tough austerity measures, entered a phase of near stagnation. But here again, although French growth stalled, it performed better than Italy and Spain. France has lagged behind Germany since 2008, but both these Eurozone heavyweights trail well behind the United States. Austerity measures, which also affected the United States, were far less severe there than in France. The US economy also benefited from aggressive monetary policies based on unconventional levers such as a low dollar and cheap energy from the exploitation of gas and oil shale.
Moreover, the US was not directly affected by the sovereign-debt crisis that shook the Eurozone. The UK, which also implemented austerity measures but adopted a more independent expansionary monetary policy than its Eurozone neighbours, was able to maintain positive growth since 2012, contrary to Eurozone countries.
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Translation education
Master's degree - University of Portsmouth
Experience
Years of experience: 14. Registered at ProZ.com: Nov 2014.
French to English (BA Honours in Translation Studies)
Memberships
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Software
Microsoft Excel, Microsoft Word, OmegaT, Powerpoint
CV/Resume
CV available upon request
Bio
I have over eight years experience as a freelance FR>EN and IT>EN translator. I am a French national but English is my mother tongue as I grew up in a bilingual household. I am also fluent in Italian as I have been living in Italy for over thirty years.
I hold an MBA from the Open University (UK) and completed my MA in Translation Studies at the University of Portsmouth in 2017. I also hold a BA Honours in Translation Studies.
My preferred fields are finance, business, medical and literary translation. Some of my recent projects include the translation of various documents and websites on medicine, homoeopathy, business and finance, as well as the translation of a biography of 253 pages. Previous to my career as a freelance translator, I held the position of Fund Manager at the International Fund for Agricultural Development, a UN agency based in Rome.
I take much pride in my work and want my clients to feel that they are getting excellent value for their money. I always do the necessary research to ensure that my translations are accurate and that they read fluently.